Transformation
Transformation

Sans conservateurs, sans additifs, uniquement des tomates siciliennes

Méthodes et machines technologiquement avancées
La tomate Siccagno fait l’objet d’un contrôle de la qualité (vérification des normes de qualité, vérification du résidu optique et détermination de l’indice d’acidité) et quantitatif (pesée) et, seulement si elle est conforme, elle est stockée dans une zone spéciale dans l’attente de la transformation.
À l’issue des étapes précédentes, le lot de production à attribuer au producteur agricole est déterminé et les données collectées sont inscrites dans un registre spécial afin d’être utilisées pour la traçabilité du produit, conformément au règlement CE 178/2002.
Les conteneurs en plastique remplis de tomates sont transférés par des chariots élévateurs à fourche pour être basculés dans le réservoir bouillonnant en acier rempli d’eau, dans lequel de l’air est soufflé pour éliminer tout résidu de l’extérieur de la tomate fraîche.


Les tomates parfaitement lavées et non endommagées sont ensuite placées sur un tapis de triage par un monte-charge, sur lequel le personnel procède à l’élimination des exemplaires inadaptés et de tout corps étranger.

Après avoir été haché, le produit est collecté dans une cuve en acier montée sur une mono pompe qui assure le transfert des tomates vers un échangeur (Hot Break).
Ce dernier remplit la fonction d’inactivation enzymatique et de chauffage du produit, qui est transféré vers le passeurs-affineurs, qui séparent le jus des parties cellulosiques de la tomate (peaux et graines) par centrifugation.

Le jus raffiné est transféré par gravité vers un réservoir d’accumulation desservant le centre de concentration, composé d’un évaporateur continu à double effet fonctionnant à basse température (55° C), afin de ne pas altérer les propriétés organoleptiques du produit.
Ce système, entièrement automatique et sous vide, lorsque la gradation prédéfinie est atteinte (généralement entre 8/10 degrés Bx), au moyen de pompes à deux étages, transfère la purée de tomates dans une cuve de support, où elle passe par une pompe en acier dans le pasteurisateur à tubes concentriques.
Le coulis est ensuite pasteurisé avant d’être transférée dans la machine de remplissage volumétrique, qui remplit automatiquement les pots en verre lesquels, ayant atteint le poids net prédéterminé, sont transférés vers la machine à capsuler, pour une fermeture hermétique.
Les boîtes sont transportées par chaîne jusqu’au tunnel de pasteurisation et de refroidissement et codées par impression à jet d’encre indélébile.
Le processus de codification, obligatoire en vertu de la loi, revêt une double importance pour la traçabilité des produits et est fondamental pour les analyses techniques et diagnostiques de l’entreprise.
Enfin, le produit final est palettisé sur des palettes en bois et stocké dans des entrepôts.
Lors de la période de post-production (à partir d’octobre), il est dépalettisé, étiqueté et emballé pour être expédié à une clientèle nationale et étrangère.